La loi sur l’urbanisme et sur la construction française insiste notamment sur la qualité des maisons et des appartements. On ne peut d’ailleurs pas mettre en location un bien, à moins qu’il réponde aux critères de ce que l’on appelle aujourd’hui « logement décent ». Et même si c’est pour un usage privé, s’assurer d’avoir un minimum de confort est de mise.

La problématique, qui empêche souvent les propriétaires à se lancer dans les rénovations et l’entretien de leur immeuble, reste le coût des travaux. Il faut dire qu’ils ne sont pas donnés, avec le prix des accessoires et matériaux, mais également les frais demandés par les artisans. Heureusement, on peut compter sur les aides de l’État. Focus.

La rénovation énergétique

On en parle de plus en plus de nos jours. Et pour cause, les adeptes de l’écologie deviennent de plus en plus nombreux. On souhaite non seulement protéger l’environnement, mais avoir une maison plus verte, viser aussi à une réduction des dépenses mensuelles. Malgré tout, certains propriétaires rechignent à en passer par là. La raison ? Le coût des chantiers. Mais ne savez-vous pas que les rénovations énergétiques peuvent être financées par des aides comme la CITE ou le Crédit d’impôt pour la transition énergétique ou encore le PTZ+ qui est un emprunt immobilier à taux 0.

Ce genre de financement couvre notamment l’achat et l’installation d’un nouvel équipement de chauffage, la rénovation de vos isolations thermiques ainsi que n’importe quelles autres dépenses ayant attrait à une optimisation de votre confort intérieur. Sachez notamment que la tendance est actuellement aux poêles à bois ou à granulé en terme de chaudière.

Non seulement l’achat des matériels sera couvert, mais il en sera également de même pour les frais d’intervention des prestataires de service. Pour peu que la couverture ne dépasse pas les 30 % des dépenses, acceptés par la loi. Ce qui équivaut justement à un remboursement de près de 8 000 euros maximum pour un célibataire et le double pour les couples.

La rénovation pour la prise en charge des séniors ou des personnes à mobilités réduites

Il est certaines situations qui nous obligent à nous lancer dans des travaux de grande envergure. Tel est le cas notamment si vous comptez accueillir chez vous des personnes à mobilité réduite et des séniors. Pour des raisons de sécurité et de confort évident, quelques chantiers de rénovations sont de mise. On peut citer entre autres l’installation d’un ascenseur ou d’un monte escalier, les chantiers concernant la salle de bain, la mise en place des rampes, la modification des espaces de rangement afin de les rendre un peu plus accessible, etc.

Le tout peut couter plusieurs centaines de milliers d’euros, ce qui même avec un crédit travaux peut être un peu trop cher pour certains ménages.

Mais pour ce genre de situation, vous pouvez notamment compter sur l’ANAH. Cet organisme de l’état ne prend pas uniquement en charge le payement des rénovations énergétiques des immeubles de plus de 15 ans. Il s’assure également que chacun puisse bénéficier d’un logement décent. Mais il importe toutefois de souligner que les aides de l’ANAH sont limitées à 50 000 euros, soit généralement à 50 % des dépenses totales. Par contre, vous pouvez le cumuler avec d’autres systèmes de financement.

La couverture de l’ANAH s’obtient notamment via une demande express que vous devez adresser aux sièges de l’organisme. Ce dernier étudiera votre profil et vous donnera une réponse aussi rapidement que possible. Tout dépend du caractère urgent de votre demande et la gravité de votre situation.